Plantes d’intérieur : comment entretenir votre bouture de pothos

25 septembre 2025

Pothos en eau sur une fenêtre lumineuse avec racines visibles

Un nœud de pothos immergé dans l’eau développe souvent des racines plus vigoureuses que dans un terreau classique, à condition de changer l’eau régulièrement. Contrairement à d’autres plantes d’intérieur, la tige coupée supporte une lumière indirecte assez forte sans montrer de signes de faiblesse.

Certaines variétés produisent des racines aériennes dès la première semaine, tandis que d’autres restent inertes plusieurs jours avant de réagir. L’ajout d’un simple tuteur permet parfois d’accélérer la croissance, mais un excès d’humidité freine le développement.

Pourquoi le pothos séduit tant les amateurs de boutures

Le pothos, epipremnum aureum pour les puristes, scindapsus aureus pothos pour les botanistes pointilleux, règne sans partage dans le cœur des mordus de plantes d’intérieur. Ce lierre du diable venu des forêts tropicales a su conquérir les appartements, même les plus peuplés d’ombres, par sa capacité rare à prospérer là où d’autres végètent. Peu de végétaux exotiques encaissent si bien la lumière tamisée ou les oublis d’arrosage.

La période de croissance au printemps donne le signal : des pousses fusent, les tiges s’allongent, et l’énergie du pothos fait oublier la grisaille ambiante. Sa robustesse surprend, même quand les conditions sont loin d’être idéales.

Si le pothos séduit autant, c’est que sa multiplication est à la portée de tous. Une tige coupée, un nœud dans l’eau, un peu de patience : le pothos epipremnum lance ses racines en quelques semaines. Pas besoin de modes d’emploi complexes ni de matériel sophistiqué. Il pardonne les écarts, accepte l’air sec, et s’adapte à tous les rythmes de vie. Les lianes s’étirent, tombent, grimpent, vivent et transforment l’espace en un clin d’œil.

Voici ce qui fait du pothos un allié de choix :

  • Résistance à la sécheresse et aux variations de température
  • Facilité d’entretien pour néophytes comme pour collectionneurs aguerris
  • Multiplication rapide grâce à des boutures sans complications

Le pothos lierre diable incarne une liberté végétale. Il se laisse guider, suspendre, dompter ou laisser courir. Il accompagne les saisons, s’intègre à tous les décors et récompense l’amateur de verdure par sa constance. Cultiver cette plante d’intérieur, c’est inviter chez soi une plante souple, discrète et fidèle, jamais prise en défaut.

Quelles sont les méthodes les plus simples pour réussir la multiplication

Le bouturage du pothos a l’art de dédramatiser le jardinage. On prélève une tige bien vigoureuse sur la plante mère, d’une dizaine à une quinzaine de centimètres, avec au moins un nœud et, si possible, une petite racine aérienne. Une coupe franche, juste sous le nœud, réalisée avec un outil propre : la reprise sera plus rapide et la tige moins exposée aux maladies.

Deux options s’offrent alors, chacune avec ses avantages :

  • Bouturage dans l’eau : placez la tige dans un récipient propre, le nœud immergé dans l’eau claire. Changez l’eau tous les trois ou quatre jours, gardez le verre à l’abri du soleil direct. Les racines pointent généralement entre une et trois semaines, selon la vigueur de la bouture et la température ambiante. Lorsque les racines développées mesurent plusieurs centimètres, vous pouvez installer la plante dans un substrat léger.
  • Bouturage en terre : plantez la base de la tige dans un terreau bien humidifié, mais jamais détrempé. Maintenez une humidité douce autour du plant, sans excès. Après quelques semaines, la croissance de nouvelles feuilles signale que la reprise est réussie.

Les deux voies fonctionnent, à chacun de choisir selon son tempérament : impatience ou prudence. Pour aider à l’enracinement, pensez à placer vos boutures dans une pièce tempérée, lumineuse mais sans soleil violent. La réussite du bouturage du pothos dépend avant tout d’une coupe fraîche, d’une eau propre, et de tiges robustes issues d’un pothos en bonne santé.

Conseils pratiques pour entretenir vos jeunes boutures au quotidien

Installer une bouture de pothos chez soi, c’est accepter un suivi attentif, particulièrement les premières semaines. C’est là que tout se joue pour la vitalité future de votre plante. Placez votre pothos en pot à la lumière indirecte, loin des fenêtres où les rayons directs risqueraient d’abîmer ses feuilles fragiles. Même si la période de croissance au printemps booste sa vigueur, restez prudent : ni ombre profonde, ni exposition trop forte.

L’arrosage réclame doigté et régularité. Touchez la surface du terreau : dès qu’elle sèche sur environ un centimètre, arrosez raisonnablement. Évitez absolument les excès d’eau : les jeunes racines n’y résistent pas, les feuilles jaunissent, la croissance stagne. Privilégiez une eau tempérée, faible en calcaire. Un pot en terre cuite percé favorise l’aération et limite les risques de pourriture.

Concernant l’engrais, rien ne presse. Attendez d’observer une reprise de croissance avant de fertiliser, et dosez avec parcimonie : une fois par mois, de mars à septembre, une solution diluée suffit. L’hiver venu, laissez la plante au repos.

Pour surveiller la santé de votre pothos epipremnum, inspectez régulièrement le feuillage. Un aspect terne, une tache suspecte ou une feuille flétrie sont autant de signaux à prendre au sérieux. Retirez les feuilles abîmées dès qu’elles apparaissent. Ce geste simple booste la vigueur de votre bouture et limite la propagation de maladies dans le pot.

Main vaporisant un pothos dans un salon lumineux et moderne

Partager ses astuces et échanger autour du pothos, une passion à cultiver

L’univers du pothos ne se résume pas à la simple transmission d’une bouture. Il fédère, rassemble, anime les discussions. Sur les forums, dans les groupes de jardiniers, les expériences circulent. On y croise des réussites, des erreurs, des conseils pour booster la croissance ou intensifier la couleur de feuillage. Le lierre du diable devient prétexte à rencontres et partage.

Les passionnés échangent autour de l’exposition, de l’arrosage, de la composition du substrat, mais aussi des précautions à prendre puisque le pothos n’est pas sans risque. Cette plante toxique peut attirer l’attention d’un animal domestique ou d’un enfant curieux. Restez vigilant, informez votre entourage, échangez sur les bons gestes pour protéger petits et grands, humains comme compagnons à poils.

Quelques réflexes à adopter pour une cohabitation sereine :

  • Mettez le pothos hors de portée des petites mains et des animaux explorateurs.
  • Privilégiez une installation en hauteur, sur une étagère ou en suspension.
  • Partagez vos astuces sur la vie commune avec animaux domestiques et enfants.

Les réseaux sociaux regorgent de photos de pothos epipremnum qui grimpent, forment des cascades végétales ou composent des scènes originales. Cette effervescence nourrit l’imagination, renforce la solidarité entre amateurs et encourage le partage. Offrir une bouture, c’est transmettre une histoire, un geste, et faire vivre cette passion commune, toujours renouvelée autour de cette plante d’intérieur fascinante.

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