Nombre de cases dans un jeu de Trivial Pursuit : un voyage à travers le plateau

29 septembre 2025

Vue rapprochée du jeu Trivial Pursuit avec pièces colorées

72 cases, pas une de plus. C’est le chiffre gravé dans la mémoire des joueurs, la donnée brute qui structure chaque partie de Trivial Pursuit. Pourtant, derrière cette évidence se cachent des subtilités de règles et des variantes de plateau, où chaque segment coloré raconte sa propre histoire et où la course aux camemberts prend des tournants inattendus.

Le plateau de Trivial Pursuit : une architecture unique à découvrir

Impossible de confondre le plateau de Trivial Pursuit avec un autre. Dès qu’on le déplie, sa roue découpée en branches colorées saute aux yeux. Six axes rayonnent depuis le centre, chacun paré d’une teinte repérable entre toutes, définissant son territoire de connaissances. Ce cercle central est une sorte de carrefour : à partir de là, les routes s’ouvrent et se referment selon la chance du dé et la tactique des joueurs.

L’aspect graphique du jeu, imaginé en 1979 par Chris Haney et Scott Abbott, est devenu une référence. Les éditions classiques arborent la plupart du temps 72 cases, parfois 76 selon les versions, réparties entre cercle principal et branches multicolores. À chaque couleur sa catégorie : bleu, géographie, rose, divertissements, jaune, histoire, marron, arts et littérature, vert, sciences et nature, orange, sports et loisirs. C’est ce code qui imprime le rythme et l’intensité des parties depuis des décennies.

Pour bien comprendre la structure du plateau, quelques éléments clés sont à connaître :

  • Six branches, chacune dédiée à une famille de questions
  • Un centre symbolique, ultime case à atteindre pour espérer l’emporter
  • Des cases camembert sur chaque branche, qui permettent de remporter des triangles colorés

L’objectif reste limpide : composer un pion-camembert complet, soit six triangles de couleurs différentes, glanés au gré du tirage et des bonnes réponses. Chaque partie impose des choix, bifurquer, poursuivre, revenir en arrière, et, régulièrement, il faut adapter sa stratégie. Les variantes plus courtes, destinées aux enfants ou aux familles pressées, proposent 48 ou 40 cases. C’est cette souplesse, sans renier la mécanique centrale, qui a fait du Trivial Pursuit une référence du jeu de plateau.

Combien de cases composent réellement le jeu ? Le chiffre qui intrigue

Le chiffre n’est pas anodin. Le modèle que l’on trouve dans la grande majorité des foyers affiche 72 cases, fruits d’une organisation précise : six branches, six couleurs, et toujours ce nombre calculé pour équilibrer à la fois le parcours et la collecte des camemberts.

Certaines éditions, plus rares mais bien authentiques, montent à 76 cases. Du côté des éditions junior ou famille, le nombre de cases tombe à 48 ou 40, histoire de proposer des parties plus courtes, mieux calibrées pour les soirs de semaine ou les enfants impatients. Mais peu importe la variante : le plan reste inchangé, seule l’échelle varie.

Retrouvez ci-dessous un aperçu rapide des versions les plus courantes :

Édition Nombre de cases
Classique 72 ou 76
Familiale/Junior 48 ou 40

Qu’il y ait 72 ou 40 cases, les règles demeurent : progresser, questionner, réussir pour remporter les fameux triangles, puis viser la case centrale. Le total de cases attire la curiosité, mais en filigrane, il façonne le tempo, rapide pour les formats courts, stratégique pour les versions longues, et pousse chaque duel vers des configurations inattendues.

Déplacements, camemberts et catégories : comprendre le fonctionnement du plateau

Le Trivial Pursuit, ce sont six directions, six palettes de savoir, six tentatives de décrocher la couleur convoitée. Bleues et roses, jaunes ou marron : chaque case signale un champ de connaissances. À chaque lancer de dé, un choix s’impose : élargir son terrain ou tenter de décrocher enfin un camembert récalcitrant.

L’avancée n’est jamais purement linéaire. Les croisements créent de vrais carrefours tactiques : changer de chemin, revenir sur ses pas, contourner un secteur qui ne réussit pas. Atteindre une case camembert, c’est décrocher un triangle (si la réponse tombe juste) pour compléter son pion. Au moment où les six couleurs réunissent, la partie change de ton : direction le centre pour l’ultime confrontation.

Répondre juste donne droit à un triangle, mais se retrouver sur la mauvaise case peut faire stagner la progression. Faut-il sécuriser sa couleur favorite, ou risquer un détour incertain pour coiffer l’adversaire au poteau ? Ce jeu de pistes transforme chaque lancer en décision stratégique.

Quand le camembert devient complet, la pression monte : il faut atteindre le centre et répondre à une question imposée par un joueur rival. Ce duel final s’avère souvent décisif, entre gratification et suspense. Ici, la construction géométrique du plateau renforce cette dramaturgie, mêlant maîtrise du jeu et fraction de hasard.

Groupe d amis jouant à Trivial Pursuit sur une table en bois

Conseils pratiques pour des parties inoubliables et où trouver votre Trivial Pursuit

Une bonne partie de Trivial Pursuit, c’est plus qu’un enchaînement de questions : la mobilité sur le plateau, la dynamique d’équipe et l’équilibre des forces comptent presque autant que la culture générale. Voici quelques façons d’apporter un souffle nouveau ou d’animer vos soirées :

  • Choisir ses déplacements en tenant compte des catégories où l’on se sent le plus à l’aise
  • Composer des équipes variées ou miser sur la coopération pour casser la routine
  • Explorer d’autres thèmes grâce aux nombreuses éditions thématiques : cinéma, séries, littérature, pop culture…

Le catalogue Trivial Pursuit foisonne de versions : Harry Potter pour les magiciens amateurs, Star Wars pour les passionnés de sabres laser, ou Disney pour revisiter les classiques animés. Les éditions enfants/raccourcies privilégient des parties rapides, tandis que certaines versions intègrent des mécaniques nouvelles, notamment l’option escape game, qui rafraîchit la compétition en glissant un soupçon d’enquête.

On trouve encore aujourd’hui des boîtes classiques ou récentes dans la plupart des grandes enseignes, ainsi que des adaptations digitales qui permettent de défier ses amis à distance. Pourtant, rien n’égale l’énergie d’une soirée autour d’un plateau réel : chaque triangle gagné fédère, chaque erreur prête à sourire ou relance la rivalité. Autour de ces six couleurs et d’un cercle central, l’envie de se mesurer aux autres traverse les âges, et peu de jeux peuvent se targuer de provoquer autant de soirées mémorables.

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